Loin de Paris, sur la route des phares (1/5)

Infos Parisiennes quitte la capitale pour la côte finistérienne et ses phares. Premier volet de cette série : le phare Saint-Mathieu situé sur la pointe du même nom.

Le phare Saint-Mathieu culmine au total à 58 mètres de hauteur au dessus du niveau de la mer.

Sur la commune de Plougonvelin dans le Finistère se dresse l’un des phares les plus emblématiques de la côte bretonne et sans doute le plus connu du grand public pour avoir servi de décor à l’émission Thalassa sur France 3. Il s’agit du phare Saint-Mathieu. Situé sur la pointe du même nom, il est reconnaissable par ses couleurs rouge et blanc.

Édifié le 15 juin 1835, ce phare signale aux bateaux la route à suivre pour s’engager dans le goulet de Brest d’un côté et emprunter le rail d’Ouessant de l’autre. Du haut de ses 37 mètres (plus de 160 marches à gravir), il offre une vue imprenable sur la mer d’Iroise, la pointe du Raz et l’île de Molène. Splendide ! Classé au titre des monuments historiques, le phare Saint-Mathieu a été construit en granit de l’Aber Ildut – l’un des trois abers du Finistère avec l’Aber Benoit et l’Aber Wrac’h – et dispose d’un feu d’une portée de 44 kilomètres environ.

Du haut du phare Saint-Mathieu, une vue imprenable sur la mer d’Iroise.

Que les personnes qui ont le vertige se rassurent. Outre le phare, la pointe Saint-Mathieu abrite un sémaphore construit en 1906, les ruines d’une ancienne abbaye édifiée au XIe siècle, une chapelle et le mémorial national des marins morts pour la France. Autant de sites touristiques qui valent le coup d’oeil et qui font de la pointe Saint-Mathieu un territoire riche en patrimoine.

A.Nor.

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