Le chanteur a posé sa valise dans cette ville de Seine-Saint-Denis mercredi 14 septembre. Avec ses compagnons de route Amos Mah, Antoine Salers et Muriel Gastebois, il a enchanté un public déjà acquis.
François Morel chante. C’est le titre, simpliste, du spectacle qu’il tourne ici et là en France en plus de ses autres créations : Tous les marins sont des chanteurs ; J’ai des doutes ; Le dictionnaire amoureux de l’inutile… Le 14 septembre dernier, François Morel a posé sa valise à La Marbrerie à Montreuil. Entouré de ses compagnons de toujours – le pianiste Antoine Salers ; le guitariste et contrebassiste Amos Mah et la percussionniste et batteuse Muriel Gastebois – il a enchanté le public en chantant.
Alternant entre chansons humoristiques (Les fromages ; Petit Jésus ; Trucs inutiles…) et compositions plus sensibles (L’hôtel beau rivage ; Elle est pas belle, la vie ?), Morel manie les mots comme personne puisant son inspiration chez Devos et Prévert.
D’ailleurs Prévert, il le chante. En reprenant un poème et en lui dédiant une chanson comme pour lui rendre hommage. Il chante aussi Yves-Marie Le Guilvinec, ce marin breton mort en mer au début du XXe siècle, que personne ne connaît, mais qui existe puisque Morel l’a inventé. Dans la salle, les gens écoutent attentivement, rient de temps en temps, chantent souvent. Le public est acquis.
Quelques minutes après la fin du spectacle, Morel vient saluer les spectateurs qui l’attendent, une valise à roulette à la main. Demain, il repart sur les routes. En chantant.
A. Nor.